Sur les traces de Mère Teresa
À la croisée de l’orient et de l’occident, chaque civilisation à laissé ses traces malgré la conversion massive à l’islam pendant les 5 siècles ottomans.
Sur le site archéologique de Butrint, les vestiges grecs, romains et byzantins révèlent l’histoire de la méditerranée. Plus à l’ouest la citadelle de Berat élevée sur un éperon rocheux, veille sur son trésor d’icones du XVIIIième siècle et la ville basse aux mille fenêtres.
Loin de la mer ionienne, Gjirokastra, la belle ottomane chère à l’écrivain Ismaël Kadaré, dissimule la maison forteresse de Zekaté, serrée autour de ruelles étroites joyau de riches marchands.
Ce pays de montagnes offre de grandioses paysages. Le plus long fleuve sauvage d’Europe, la Vjosa qui coule de méandres en lacets jusqu’à l’Adriatique, est un trésor que les albanais veulent conserver, malgré la menace de nombreux barrages.
À la frontière avec la Macédoine, dans un petit village de pêcheurs au bord du lac Ohrid, une veuve dont le fils est exilé en France, nous souhaite la bienvenue par un verre de Raqui, une eau de vie.
La patrie d’origine de mère Térésa est un bel exemple de pluralisme des confessions, nous avons le premier jour partagé l’eucharistie avec la communauté catholique de Tirana, présidée par l’archevêque et la veille de notre départ le Baba Mondi, le pape de la religion Bektashisme, confrérie de l’Islam tolérant et adorateur de la paix, nous accueille dans son centre mondial.
Il est temps, comme le souhaite notre guide Edi, victime de la folie du dictateur communiste Enver Hodja, d’ouvrir la porte de l’Europe à ce peuple épris de liberté et de tolérance.
Un pèlerin anonyme