Un pèlerine au Liban organisé par le diocèse d’Albi
« Nous garderons un souvenir inoubliable de ces 8 jours. Nous avons rencontré des prêtres, moines et évêques, visité des églises, des mosquées et des musées, et assisté à une messe catholique dans le rite Maronite (tout en arabe, sauf un chant à Marie, en Français, à notre intention). Nous avons également reçu de notre guide des témoignages aussi sincères qu’émouvants sur ce que vivent ou ont réellement vécu dans le passé – de guerre ou de paix – les chrétiens laïcs.
Ce que nous avons constaté à l’évidence, c’est une place des religions dans la vie de tous les jours, beaucoup plus importante que dans l’Europe d’aujourd’hui ; les mosquées Sunnites et Chiites qui côtoient les églises Chrétiennes – orthodoxes ou catholiques – en particulier Maronites, Chaldéennes, Melkites, Arméniennes, etc… Cette cohabitation apparemment pacifique des 18 communautés appartenant à des religions différentes se fait dans un équilibre apparent mais fragile.
Le pays est très beau ; il ne reste malheureusement que quelques cèdres qui sont, comme les indiens d’Amérique, visibles dans ce qui peut s’assimiler à une « réserve », au pied du mont Liban ; mais il y a du reboisement en cours, un peu partout, et si le climat ne change pas trop, on peut espérer que la forêt emblématique du pays sera de nouveau présente en masse… dans quelques siècles.
Nous avons touché par le témoignage de Mgr Michel Kassarji qui nous a fait part de l’engagement de la petite église chaldéenne au service des plus pauvres. C’est un exemple à suivre, qui apporte la preuve que, contrairement à ce qu’on cherche à nous faire croire dans notre occident individualiste, l’enrichissement personnel n’est pas le seul but à rechercher dans ce monde. »
Monique et Francis